Immobilier à Rennes : des signaux d’embellie sur le marché

14/06/2024

5 minute(s) de lecture

Actualités Actualités immobilières

Rennes, onzième plus grande ville de France¹, offre un cadre de vie unique aux familles et aux jeunes actifs. Avec un pouvoir d’achat immobilier moyen de 41 m² par ménage², il est possible d’acquérir un logement dans différents quartiers. Le centre-ville historique, très prisé, propose des maisons ou appartements anciens aux prix élevés. Pour un budget plus serré, des quartiers plus récents, comme Bréquigny ou Villejean-Beauregard, offrent des logements plus spacieux, à des prix plus accessibles. Le point sur les tendances actuelles de l’immobilier à Rennes côté acheteurs et vendeurs.

Vers une stabilisation du prix au m² moyen à Rennes

Au 1er mai 2024, le prix au m² moyen d’un appartement à Rennes est de 3 942 €2. Les prix les plus bas avoisinent les 2 587 €/m², les plus hauts, les 5 469 €/m² ². Du côté des maisons, le prix au m² moyen s’élève à 5 095 €². La fourchette de prix varie de 3 341 €/m² à 7 066 €/m² ². L’écart est de +29,2 % par rapport aux appartements.

À titre de comparaison, le prix au m² moyen à Nantes est de 3 511 € pour les appartements, 4 288 € pour les maisons³. À Angers, il atteint 3 128 € pour les appartements, 3 317 € pour les maisons⁴.

Sur 10 ans, le prix au m² moyen des appartements a flambé de + 53,9 %, celui des maisons de + 55,7 %². De mai 2023 à mai 2024, il a connu une légère baisse, de – 2,6 % pour les appartements, – 2,8 % pour les maisons². Découvrez le détail de l’évolution du prix de l’immobilier sur 1 mois à 10 ans à Rennes².

	1 mois	3 mois	1 an	2 ans	5 ans	10 ans
Appartement	+ 1,0 %	+ 2,1 %	- 2,6 %	- 3,6 %	+ 27,6 %	+ 53,9 %
Maison	- 1,6 %	- 4,5 %	- 2,8 %	- 5,3 %	+ 26,5 %	+ 55,7 %

Bon à savoir : Quelques chiffres sur le parc immobilier rennais⁵

La ville compte 4,2 % de résidences secondaires et 6,6 % de logements vacants, sur un total de 131 905 logements.
12,8 % des biens sont des maisons, avec 5,3 pièces en moyenne, 86,2 % des appartements, avec 2,9 pièces en moyenne.
34,9 % des Rennais sont propriétaires de leur logement, 63,2 % locataires, 1,9 % logés gratuitement.

De fortes disparités de prix entre les quartiers rennais

L’écart entre le centre-ville et la périphérie est particulièrement marqué, comme en témoignent les prix des quartiers les plus chers :

Quartier Thabor – Saint-Hélier : ce quartier huppé et prestigieux affiche le prix le plus élevé de la ville avec 4 718 €/m². La rue Waldeck-Rousseau, la plus chère de Rennes, y bat tous les records avec un prix moyen de 5 667 €/m² au 1er mai 2024².
Quartier Centre : le cœur historique de Rennes, avec ses rues pavées et sa cathédrale emblématique, affiche un prix immobilier moyen de 4 687 €/m² ².
Quartier Nord – Saint-Martin : Ce quartier complète le podium des plus chers avec un prix moyen de 4 549 €/m² ².

À l’opposé du spectre se trouvent les quartiers sud de Rennes, plus accessibles. Issu des vastes opérations d’extension urbaine, le quartier Blosne est le plus abordable avec un prix moyen de 2 630 €/m² au 1er mai 2024². Le quartier Bréquigny, avec son parc Gayeulles, le plus vaste de la ville, reste attractif avec un prix moyen de 3 138 €/m² pour les appartements, 4 351 €/m² pour les maisons⁶. Enfin, le quartier Villejean-Beauregard, en plein développement, affiche un prix moyen de 3 345 €/m² ².

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Immobilier à Rennes : est-ce le bon moment pour vendre ?

À Rennes, la baisse des prix semble se stabiliser au 1er mai 2024. En revanche, il faut faire preuve de plus de patience pour vendre son bien. En moyenne, le délai de vente est de 80 jours², contre 49 à la même période l’an passé⁷. Rennes est la ville dans laquelle cet indicateur a le plus augmenté⁷.

Dans ce contexte, les vendeurs sont parfois contraints de consentir des baisses de prix pour conclure une transaction. D’autres préfèrent patienter pour retrouver des conditions plus favorables, préservant l’immobilier rennais d’une chute de prix plus marquée.

De mars 2023 à mars 2024, le nombre de biens immobiliers mis en vente sur SeLoger a augmenté de +28,7 %⁷. Qui dit plus d’annonces dit plus de choix pour les acquéreurs. Ils peuvent ainsi davantage négocier le prix des logements à vendre. En parallèle, le nombre de logements ne trouvant pas preneur grimpe, allongeant d’autant plus le délai de vente.

Les perspectives pour le marché immobilier rennais en 2024

D’après les notaires bretons⁸, la baisse des prix immobiliers amorcée ces derniers mois constitue une étape nécessaire pour redynamiser le marché. En effet, elle permet de compenser partiellement la hausse des taux d’intérêt des prêts immobiliers observée ces deux dernières années, ayant freiné le pouvoir d’achat des acquéreurs.

Cependant, l’intégration de cette baisse par les vendeurs peut prendre du temps. Il est important qu’ils prennent conscience de la nouvelle réalité du marché, puis adaptent leurs prix en conséquence pour fluidifier les transactions.

Malgré ce contexte, plusieurs indicateurs laissent entrevoir une reprise progressive de l’activité immobilière dans les mois à venir.

D’une part, les taux d’intérêt des crédits immobiliers amorcent une légère baisse. Amorcée en janvier 2024, elle se poursuit au rythme de 10 points de base (pdb) chaque mois⁹.
D’autre part, les conditions d’octroi de crédit semblent s’assouplir, avec un rebond encourageant de nouveaux crédits¹⁰. Il a augmenté de 67,5 % entre décembre 2023 et avril 2024¹⁰.

Après une période de forte hausse, les prix amorcent une légère baisse, se stabilisant autour de 3 942 €/m² pour les appartements et 5 095 €/m² pour les maisons. Pour les acquéreurs, l’achat d’un logement devient plus accessible, avec des prix abordables dans certains quartiers. Pour les vendeurs, la patience est de mise, car le délai de vente s’allonge.

Les 3 points clés à retenir :

Le marché immobilier rennais connaît une légère baisse des prix, après une période de forte hausse.
Si les quartiers du centre sont particulièrement chers, ceux du sud s’avèrent plus abordables pour les acquéreurs disposant d’un budget réduit.
La légère baisse des taux d’intérêt et l’assouplissement des conditions d’octroi de crédit devraient redynamiser le marché.