Liste des frais annexes d’une construction de maison

De l’achat du terrain à la souscription du prêt immobilier, la construction d’une maison engendre nécessairement un certain nombre de frais. Quels sont les principaux postes de dépenses à anticiper pour l’acquéreur et futur propriétaire ? Découvrez ci-dessous la liste des frais annexes pour la construction d’une maison individuelle.

Les projets de construction démarrent toujours par la recherche de la parcelle foncière idéale. Achetez un terrain identifié comme constructible afin de ne pas rencontrer des difficultés lors de la demande de permis de construire.

3 principales catégories de frais s’ajoutent au prix du terrain lui-même :

• Les frais de mutation, également appelés « frais de notaire », sont prélevés au moment de la signature de l’acte authentique de vente. Leur montant est différent si le vendeur du terrain est un particulier ou un professionnel (promoteur ou lotisseur).
• Les frais de bornage sont facturés par un géomètre expert pour délimiter précisément le terrain. Ils sont incontournables si vous achetez une parcelle auprès d’un particulier n’ayant pas fait procéder lui-même à cette formalité. Comptez entre 1 000 et 1 500 € pour cette prestation. Les terrains vendus en lotissement ont déjà été bornés et vous dispensent donc de cette dépense supplémentaire.
• Les frais de viabilisation du terrain consistent à raccorder la parcelle à l’ensemble des réseaux publics permettant de la rendre habitable : eau, gaz, électricité, téléphone… Ces frais peuvent être conséquents et représenter entre 10 et 20 % du prix du terrain.

N’oubliez pas enfin de prendre en compte les honoraires de l’agent immobilier si vous avez eu recours à ses services pour trouver votre parcelle.

L’achat d’un terrain et la construction d’une maison neuve passent souvent par la souscription d’un crédit immobilier. Les frais habituels s’appliquent dans ce cas, et incluent notamment :

• les frais de dossier, censés rémunérer la banque pour le traitement de votre demande de prêt ;
• les frais d’assurance emprunteur, facilement comparables entre plusieurs offres via le taux annuel effectif d’assurance (TAEA) ;
• les frais de garantie du prêt, pouvant prendre la forme d’une caution, d’une hypothèque, ou encore d’une inscription de privilège de prêteurs de deniers (IPPD).
• Des intérêts intercalaires s’appliquent pour le déblocage progressif d’un crédit immobilier dans le neuf, au fur et à mesure des appels de fonds pendant le chantier.

Le coût d’une maison neuve est majoré d’un certain nombre de frais, incluant bien sûr la rémunération des professionnels intervenant pour le compte du maître d’ouvrage (en moyenne 8 à 12 % du prix total), mais aussi un certain nombre de taxes.

• La taxe d’aménagement a remplacé la taxe locale d’équipement en 2012. Elle s’applique lors du dépôt du permis de construire, et bénéficie à chaque collectivité territoriale (commune, département et région). Son montant est variable : la formule de calcul consiste à multiplier la surface construite par une valeur forfaitaire au mètre carré et un taux fixé par la collectivité.
• La participation au financement de l’assainissement collectif est facturée dans les communes reliées au tout-à-l’égout. Son montant peut atteindre 80 % du coût du raccordement au réseau.
• L’assurance dommages ouvrage, enfin, est à souscrire obligatoirement par le maître d’ouvrage. Elle le protège en cas de malfaçon rentrant dans le cadre de la garantie décennale. La prime d’assurance représente typiquement 2 à 3 % du coût de la construction.

La liste des frais annexes pour la construction d’une maison doit être soigneusement anticipée par l’acquéreur d’une maison neuve, afin d’être intégrée dans son budget. La constitution d’un bon apport personnel peut permettre d’en couvrir la plus grande partie.