Entre tensions sur le marché immobilier, nouvelles réglementations énergétiques et opportunités, la fin 2025 s’annonce charnière pour acheter. Résidence principale ou investissement locatif ? Nos conseils concrets pour y voir clair.
L’achat immobilier n’a jamais été un long fleuve tranquille. Mais en 2025 et plus encore en 2026, il deviendra un véritable parcours stratégique. L’entrée en vigueur de nouvelles normes environnementales, la pression du DPE (diagnostic de performance énergétique), la hausse des coûts de rénovation et les conditions d’emprunt parfois tendues obligent acquéreurs et investisseurs à redoubler de vigilance… et d’anticipation.
Acheter sa résidence principale : un projet de vie, mais aussi une opportunité
Dans un contexte où les prix stagnent ou baissent légèrement dans certaines zones, de nombreux primo-accédants hésitent. Faut-il attendre ? Ou sauter le pas maintenant ? La réponse dépend souvent de la capacité à bien s’entourer.
Pour Olivier Descamps, directeur général iad France :
« Le rôle d’un réseau comme iad est plus que jamais essentiel : guider, rassurer, aider à se projeter. Acheter aujourd’hui, c’est comprendre un environnement en mutation et y voir une opportunité. »
Les jeunes acheteurs sont souvent freinés par des idées reçues : conditions d’emprunt trop dures, aides complexes à obtenir, contraintes de rénovation insurmontables… Pourtant, bien accompagnés, ils peuvent tirer parti d’un marché plus ouvert à la négociation.
Par exemple : témoignage d’un conseiller iad à Toulouse :
« Beaucoup de primo-accédants pensent que les aides ou la réglementation les bloquent. Mais bien accompagnés, ils peuvent acheter au bon moment. Récemment, un couple a réussi à négocier 9 % de baisse sur le prix d’un appartement à rénover. En intégrant l’aide MaPrimeRénov’ et un prêt à taux zéro, leur budget est resté maîtrisé. »
Investir dans le locatif : anticiper pour mieux rentabiliser
Si une étude menée par Homepilot by iad en juin 2025 révèle que 6 français sur 10 estiment que l’investissement locatif reste un bon placement, elle révèle aussi un profond décalage entre cette volonté et la réalité du terrain.
La complexité réglementaire, le poids de la fiscalité et la gestion locative perçue comme stressante nourrissent un climat d’hésitation. Parallèlement, l’État a réduit ou supprimé plusieurs dispositifs incitatifs à l’investissement locatif des particuliers, tels que le dispositif Pinel, sans proposer d’alternatives efficaces. Cette absence de soutien décourage les investisseurs privés, contribuant à la diminution de l’offre locative, notamment dans les zones tendues.
Malgré tout, le locatif reste une valeur sûre… à condition d’intégrer les nouvelles règles du jeu. Les passoires thermiques (étiquettes G et F) seront progressivement interdites à la location. Pour les investisseurs, cela signifie deux choses : viser des biens déjà bien classés ou prévoir un budget rénovation conséquent.
Nos conseils pour investir :
- Étudier le DPE dès la visite : un mauvais classement peut freiner la rentabilité.
- Intégrer les aides publiques (CEE, MaPrimeRénov’, éco-PTZ) dans votre business plan.
- Anticiper les loyers plafonnés dans les zones tendues, et se former aux dispositifs fiscaux (Pinel, Denormandie, LMNP…).
- Négocier avec intelligence : dans les zones rurales ou périurbaines, les vendeurs sont parfois plus enclins à baisser leurs prix.
Acheter aujourd’hui, c’est avant tout bien s’informer
Que ce soit pour se loger ou pour investir, le marché immobilier 2025 récompense ceux qui s’adaptent. Comprendre la réglementation, connaître les aides, savoir détecter un bien avec potentiel… Autant de compétences clés qu’un bon conseiller immobilier peut mettre à disposition.